BALADE AU MUSEE : RODIN AU GRAND PALAIS

Pour un enfant un corps sculpté, s’il ne présente pas de particularité, sera toujours juste un corps sculpté, qu’il soit réalisé par RODIN ou par un illustre inconnu.

Il sera intéressé par la représentation du corps en lui-même, se comparera, mais n’ira pas voir la technique… A moins que la scénographie et les oeuvres autour viennent le bousculer.

Un peu comme un adulte en fait, qui n’aurait pas d’à priori sur l’exposition qu’il va voir et se laisserait guider par ce qu’il observe et ressent.

Avec cette EXPOSITION DU CENTENAIRE RODIN au GRAND PALAIS c’est justement ce qui se passe. Des oeuvres du maitre mises en relation, posées à côté, d’oeuvres d’autres artistes.

Dès la première salle LE PENSEUR de RODIN et LA CHOSE POPULAIRE ZERO de BASELITZ. Deux oeuvres imposantes, des matières qui questionnent « C’est de la pierre lui… et ça du bois ! Ah non ils mettent bronze sur le cartel… Ah oui… Mais non… » 

Puis des corps, des corps et encore des corps… Expliquer pourquoi ils sont nus souvent… « Mais ils étaient toujours tout nu ou parfois ils avaient des habits dans la maison ? »

Des corps représentés par Rodin, qui pour la première fois m’ont mise mal. Pas mal à l’aise, mais mal face à des corps si parfaits, si musclés, si nombreux, que je les ai vu comme torturés, grands, très grands, imposants…

Puis l’espace, le lieu toujours aussi beau même par la fenêtre…

D’autres artistes… l’exposition montre les oeuvres que l’on connait de RODIN mais aussi et surtout l’influence qu’il a pu avoir sur des générations suivantes. J’aime ce jeu, cet autre regard, ces mises en rapport, ces nouvelles interprétations.

Puis Beuys, cette matière lourde, ce feutre qui me ramène toujours à son oeuvre Plight exposée à Beaubourg, à l’intérieur de laquelle on pouvait rentrer il y a quelques années, puis plus… (je ne sais meme pas si elle est encore en place…) l’odeur, le son, la chaleur… A coté du « portrait » de Balzac réalisé par Rodin, qui n’a trouvé de meilleure représentation de lui que sa robe de chambre portée mais vide…

Charlie lui préfère bien évidemment le Giacometti « Comme à Copenhague maman, regarde ! » Sa nouvelle passion…

Une chouette exposition à faire en famille, plutôt le matin à l’ouverture pour éviter la queue et le monde devant les oeuvres.

Le corps comme base qui convient à tous les âges, le va et vient entre les artistes, l’oeuvre de Rodin et l’héritage qu’il laisse derrière lui.

Pour vous donner des idées…

A la maison nous sommes abonnés à 2 magazines pour enfants (et très grands enfants !) que je laisse trainer près du canapé et que Charlie aime regarder en discutant…

OLALAR et DADA.

La première est parfaite pour les très jeunes, un artiste est abordé par numéro, présenté simplement, puis des jeux et une visite pour donner envie.

On s’est fixé d’aller découvrir une oeuvre présentée dans OLALAR chaque mois. C’est un peu notre motivation quand on ne sait pas où aller. Le visuel étant lié au texte et présenté de façon ludique, les enfants retiennent facilement de quoi nous parlons et c’est un bonheur de l’entendre me dire « Oh maman regarde ça c’est Magritte, Arcimboldo… » quand il en croise.

Puis DADA… Plus si jeune, pas pour les plus jeunes, mais à destination des enfants tout de même et des parents. Une façon simple de parler d’art toujours, d’un artiste, d’un mouvement, d’un musée… Selon les numéro. Il y a toujours à l’intérieur en plus des textes simples et explicatifs, de bonnes idées de visites ou d’ateliers à faire à la maison.

 

2 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Rocha dit :

    Bonjour Alex,
    Découvert Olalart grâce à toi en fin d’année dernière, et idem nous tentons de v isiter une fois par moi le musée ou l’exposition dont il est question dans le numéro, en ces périodes d’incertitude, l’art nous emmène ailleurs même si l’on est jamais sûr de ce que l’on voit, ça reste la preuve que tout est possible.
    Des bisous à vous deux.
    Rocha

    1. Galex la Fée dit :

      Coucou je suis bien d’accord !
      des baisers

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